Chambre n°4 [ Ayame + Choko ]

Ayame avait été accepté en tant que professeur dans cette école. Il avait pu apercevoir une ou deux élèves qui étaient assez mignonnes, ce qui lui avait beaucoup plu...
A l’accueil, on lui avait donné sa chambre, la numéro 4. On lui avait aussi dit qu'il serait seul pour le moment, il s'en contenta et espéra très fort, que se sera une future colocataire et pas un garçon, même si, Ayame est a tendance homosexuel.
Enfin bref, il arriva devant sa porte après avoir monté les escaliers. Comme à son habitude, il ouvrit la porte de manière extravagante

- Salut la compagnie ! Je suis beau, je suis grand, je suis fort et je recherche une jolie jeune fille !

Après avoir crié ses ~~conneries~~ adorables mots, il rentra dans la chambre, referma la porte derrière lui, et déposa ses affaires sur le sol pour pouvoir courir et enfin, terminer son trajet en vol plané sur le lit.
Après quelques minutes de détente, il se relava pour aller en direction de sa veste qu'il avait jeter dans l'entrée, pour récupérer son portable. Avec une vitesse incroyable, il envoya un message a la grand mère maternelle de Naïa, pour la prévenir que tout va bien et d'embrasser sa fille de sa part. Son sourire avait disparut.
Il reposa son téléphone là où il l'avait trouvé et mit sa veste n'importe comment sur le porte manteau derrière la porte d'entrée. Tout en baissant la tête, il repensait a ce qui allait l'attendre durant les jours à venir. D'un geste lent, très lent ~~comme son cerveau~~, il releva la tête avec des étoiles pleins les yeux et un sourire un peu.. Baveux

J'arrive mes petites chéries.. Je vais venir vous enlever votre pureté..

Comme à son habitude, il partit dans ses délires les plus fous.

Messages : 21 Date d'inscription : 08/05/2011

Choko avait sauté de joie lorsqu'elle apprit qu'elle était acceptée à l'académie Gakyuu. Elle ne réussit pas à dormir de la nuit et partit très tôt le matin pour se rendre à l'académie. Elle n'avait pas prit beaucoup d'affaires et avait juste laissé un message sur la table pour ne pas réveiller sa sœur et ses parents. Elle mit environ deux heures avant de finalement arriver à l'académie. La première chose que fit Choko en arrivant fut de se rendre au lieu où elle allait travailler pour voir à quoi il ressemblait. Lorsqu'elle arriva elle vit qu'il s'agissait d'une infirmerie tout ce qu'il y avait de plus normal. Choko se rendit donc à la chambre qui lui avait été assigné. Elle ne trouva les chambres qu'au bout d'une vingtaine de minutes, elle chercha la chambre numéro 4. Lorsqu'elle posa sa main sue la poignée, l'excitation qu'elle avait ressentit jusqu'à maintenant était devenue de l'angoisse. Elle chassa vite ses angoisses et ouvrit la porte de la chambre. Elle jeta un coup d’œil rapide à la chambre puis elle vit que sur les deux lits il y avait un homme. Choko se dirigea donc vers l'autre lit pour déposer la valise dessus et retourna vers l'homme. Lorsqu'elle arriva près de l'homme installé sur le lit elle lui dit :

"Enchanté, je suis Choko Yumeki l'infirmière de cet établissement."

Toujours dans ses délires les plus fous, il fit quelques bonds très enthousiastes sur le lit. Après quelques minutes, il s'arrêta essoufflé et s'assit en tailleur sur le lit en remettant correctement sa mèche qui avait été un peu décoiffée. Il avait toujours ce sourire un peu baveux sur son visage, et ses yeux qui devaient surement être aussi pétillant qu'avant. Malgré ses pensées, un peu cochonnes, c'était quand même un papa. Un papa formidable avec sa petite fille, d'ailleurs, quand il était avec elle, pour lui, c'était comme si, tout autour de lui, plus rien ne comptait à part Naïa...
Son sourire taquin n'était plus. En essayant de chasser toutes ses pensées nostalgique, il reprit un petit sourire en coin. Il fallait qu'Ayame pense à autre chose, qu'il se change les idées pendant qu'il était encore ici. Bref, pendant tout ce temps-ci, quelqu'un était entré dans la chambre, une jeune fille. Elle se présenta en tant que la nouvelle infirmière de l'académie.

- Enchanté, je suis Ayame Shizuune, le professeur des troisièmes années. Vous êtes infirmière ? Ça tombe très bien, j'ai mal au dos, aurais-je le droit à une consultation maintenant ?

Ayame c'était déjà levé et dirigé en direction de la nouvelle arrivante pour la saluer en se penchant légèrement en avant. Si c'était vrai son mal de dos ? Non pas vraiment, mais on ne change pas un imbécile-pervers pour autant. Donc, il c'était encore un peu plus approché de l'infirmière et lui avait fait un de ses sourires les plus charmeurs.

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Le jeune homme qui était le colocataire de Choko était professeur des élèves de troisième année. Celui-ci dit à Choko qu'il avait quelques douleurs au dos avant de finalement s'avancer un peu vers elle avec un sourire sur les lèvres. Choko avait reconnu ce sourire sur les lèvres du jeune homme pour l'avoir assez souvent vu, c'est pourquoi cela n'eut aucun effet sur Choko et celle-ci répondit tout simplement :

"Tu as de la chance, il me semble que j'ai emporté un produit pour ce genre de cas dans mes affaires."

Choko se dirigea vers son lit et ouvrit sa valise, elle en sortit une dizaine de produits avant de finalement trouvé celui qu'elle cherchait. Choko était assez prévoyante, elle préférait prendre des produits qu'elle pensait nécessaire au cas où il n'y en aurait pas à l'infirmerie de l'académie. Quelques produits n'étaient pas vraiment utiles mais elle avait préféré les amenés quand même. Choko retourna finalement vers le jeune professeur et lui dit :

"Allonge toi sur le lit je vais m'occuper de ton dos."

Choko se doutait dans quel but Ayame avait dit qu'il avait mal au dos mais Choko acceptait tout de même car il s'agissait de son travail et le professeur ne semblait pas vraiment dangereux. Choko ouvrit son produit et attendit qu'Ayame s'allonge sur le lit pour pouvoir lui en mettre sur le dos et commencer le massage. Choko n'avait encore jamais massé quelqu'un en dehors des cours qu'elle avait eu et se disait qu'il s'agissait de la même chose.

C'est vrai que la jeune demoiselle était plutôt mignonne et qu'en plus, c'était une infirmière, alors forcément, elle plaisait beaucoup au professeur. En essayant de lui faire ses avances, il espérait quelle soit plus détendue et peut-être un peu plus souriante, mais en fait, pas du tout. Elle en était même un peu froide, en même temps, elle devait surement avoir l'habitude de ce genre de remarque. Mais bon, avec un petit sourire, ça aurait passé encore mieux. Donc, il comprit qu'il devait arrêté son petit jeu et re-devenir un peu sérieux, mais il avait qund même décidé de profiter du massage gratuit, alors à la première intervention de l'infirmière, un sourire apparut accompagné d'une phrase

- Oh ! Effectivement, j'en ai de la chance. Cela fait combien de temps que tu pratiques ce métier ?

C'est vrai que d'habitude, Ayame n'était pas vraiment bavard, mais bon, là il avait envie de faire la causette en plus, ils étaient colocataires maintenant, alors valait mieux entretenir une bonne relation. C'est au moment ou Choko lui demanda de s'allonger qu'il se dirigea vers le lit pour s'étendre comme un crêpe sur le ventre et relever son tee-shirt.

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Ayame demanda à Choko depuis combien de temps elle exerçait ce métier. Une idée traversa la tête de Choko à ce moment là. Elle trouvait cette idée plutôt amusante et se disait qu'un peu d'humour ne ferait pas de mal, surtout qu'à présent ils étaient colocataires alors il valait mieux qu'il s'entendent bien. Le jeune homme s'allongea sur le ventre et souleva son tee-shirt. Choko utilisa donc le produit et commença à masser le jeune homme. Elle dit au jeune homme en faisant comme si elle était sincère et avec un sourire sur les lèvres :

"J'exerce depuis peu de temps mais je dois t'avouer que c'est la première fois que je masse quelqu'un, jusqu'à maintenant je n'avais vu ça que dans des livres."

Bien sûr Choko mentais mais elle préférait faire marcher Ayame, elle avait envie de voir quel serait sa réaction par rapport à ce qu'elle venait de dire. Choko continuait à masser le dos d'Ayame avec le même sourire que celui qu'elle avait utilisé pour lui répondre pour ne pas qu'il remarque qu'elle le faisait marcher. Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait eut envie de le faire marcher, sûrement trouvait-elle qu'il avait la tête d'une personne à embêter.

("il avait la tête d'une personne à embêter" Ah ouaaaiiiis ? ><)

Ayame c'était donc installé dans la position la plus confortable pour qu'il reçoive un massage... Correct ? Oui c'était le mot ! Il ne voulait pas non plus que la jeune infirmière lui fasse mal, sinon cela ne serait pas vraiment plaisant pour lui. Et quand la demoiselle lui avait dit que c'était la première fois quelle massait quelqu'un, il eu un petit instant de recul. Mais en même temps, la voix de Choko avait prit un ton amusé. Donc, à son tour, Ayame sourit et pénétra dans ses pensées. Et bien oui ! Ayame pouvait lire dans les pensées des autres, donc il en profita. A peine arrivé dans sa tête, qu'il pouvait tout de suite sentir qu'elle essayait de le berner. Alors, il voulu entrer dans son jeu, donc sur un ton paniqué, il prit la parole

- Euuuuh... Ah bon ?! Ecoute, si tu en as marre, tu peux arrêter hein.

Le jeune homme avait déjà fait du théâtre quand il était plus jeune, alors pour faire la comédie, il était fort. Et il se doutait bien que l'infirmière n'allait pas s'arrêter là, enfin, il espérait, parce qu'elle lui faisait beaucoup de bien.

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Choko avait bien sentit que sa phrase avait fait quelque chose à Ayame et cela l'amusait. Puis le jeune homme se mit à sourire, Choko trouva cela étrange sur le coup puis Ayame lui répondit sur un ton paniqué. Choko se dit alors qu'au moment où il avait sourit il ne s'agissait que d'un sourire mal à l'aise mais elle restait malgré tout perplexe. Choko avait continué les massages. Cela faisait déjà un petit moment qu'elle massait le jeune homme alors elle se disait qu'elle arrêterait bientôt. Mais pour continuer dans sa lancée elle répondit à la phrase dite sur un ton paniqué :

"Tu n'as pas à t'inquiéter pour moi, par contre je comprendrais si tu veux que j'arrête de te masser."

Choko avait toujours son sourire sur le visage, sourire qui disparut quelques secondes car Choko sentit la fatigue refaire surface étant donné qu'elle n'avait pas dormi de la nuit. Elle reprit son sourire une fois la fatigue repartit et continua les massages mais cette fois-ci avec moins d'énergie qu'elle ne le faisait juste à présent.

C'est vrai qu'Ayame savait bien mentir, mais il n'aurait pas du sourire juste avant de lui répondre avec un ton paniqué. Mais c'était trop tard, et le jeune homme avait sentit que l'infirmière était un peu perplexe sur ce qu'il venait de faire. Alors, il décida d'en arrêter là avec le massage qui avait assez duré, et qui en plus, lui avait fait beaucoup de bien ! De plus, il avait sentit une légère baisse d'énergie de la part de la femme. En même temps, elle avait pas du dormir beaucoup, et puis, peut-être qu'elle venait de loin, donc avec le décalage horaire... Une multitude de possibilités expliquerais clairement la baisse d'énergie de l'infirmière, alors il en conclut qu'elle était tout simplement fatiguée. Il aurait très bien pu vérifier tout ça en allant faire un petit tour dans ses pensées, mais à vrai dire, il avait la flemme. Alors, il lui répondit calmement ;

- Alors tu peux arrêter si tu veux. Tu as l'air d'être fatiguée en plus.

Tranquillement, Choko s'enleva du dos du jeune homme, ce qui lui permit de se relever et de remettre son tee-shirt correctement. Ayame, de naturel très coquet, se recoiffa devant une glace qui se trouvait juste devant son lit. Puis, il revint vers la demoiselle d'un pas actif, et s'assit juste à côté d'elle. Non pas pour lui faire peur, mais juste pour discuter un peu avec celle-ci.

- Pourquoi cette académie ?

C'était une question comme une autre, mais qui paraissait intéressante aux yeux du jeune homme.

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Choko s'arrêta lorsque le jeune homme lui proposa, il avait remarqué qu'elle était fatiguée et sans la proposition d'Ayame elle aurait fait le massage jusqu'au bout. Choko s'enleva donc du dos du jeune homme et s'assit sur le lit. Elle regarda le jeune professeur se lever et se recoiffer, intérieurement cela la faisait rire car elle n'avait pas l'habitude de voir un garçon être aussi préoccupé par sa coupe de cheveux. Lorsqu'Ayame vint s'asseoir à côté d'elle, Choko se décala légèrement sur le côté car elle avait prit l'habitude de se méfier de ce genre de choses. Il semblait qu'il voulait discuter avec elle et la première chose qu'il demanda était pourquoi elle avait choisit cette académie. Choko se mit à réfléchir quelques instants, elle ne s'était pas vraiment posé la question lorsqu'elle avait vu l'affiche, tout ce qu'elle cherchait c'était un travail stable. Elle répondit donc à Ayame :

"Je n'ai jamais vraiment réfléchit à ça, lorsque j'ai postulé j'étais plutôt à la recherche d'un emploi stable et quand j'ai vu que l'académie venait d'ouvrir j'ai sauté sur l'occasion."

Elle resta un petit moment à essayer de trouver une meilleure réponse puis elle porta son regard sur le jeune homme et lui posa la même question :

"Et toi, pourquoi cette académie ?"

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